Les Français plébiscitent les produits de la finance utile
Alliant performance financière et impact positif, le secteur de la finance responsable séduit de plus en plus d’épargnants français.
Réaliser un investissement alliant performance financière et impact positif en matière d’environnement ou de société, c’est le pari ambitieux de la finance utile. Près de 4 Français sur 5 s’intéressent ou pourraient s’intéresser à des produits d’épargne utile d’après une étude réalisée par Patrimonia, la convention annuelle des professionnels du patrimoine en partenariat avec la société de gestion Sycomore Asset Management, société de gestion.
Utilité et rendement
Pour qu’un investissement dans une entreprise soit considéré comme utile, 71% des sondés considèrent qu’il doit avoir des effets positifs en termes d’impact environnemental de l’entreprise. Ils sont 65% à estimer nécessaire que cet investissement bénéficie au développement de l’entreprise, 63% à la société française et 54% à sa relation avec ses fournisseurs. Enfin, un épargnant sur trois attend qu’un investissement responsable lui permette d’obtenir un rendement de 3 à 6%. Et pour plus d’un Français sur deux, savoir qu’il investit dans la finance utile influencerait ses choix de placements.
Des placements plébiscités encore peu connus
26% des épargnants ont déjà réalisé des investissements utiles via des produits d’épargne (PEA, LDD, PEE, assurance-vie), 10% via leur banque (banque mutualiste, solidaire…) et 5% en investissant directement dans des entreprises responsables. Ils sont 13% à affirmer souhaiter le faire, avec un taux qui s’élève à près de 17% chez les Millennials (1). Seul bémol, la majorité des Français est peu familiarisée avec la notion de finance utile. D’ailleurs, parmi ceux qui n’ont jamais investi dans ce type de produits, ils sont 32 % à le justifier par leur méconnaissance de la possibilité de choisir des produits d’épargne utile. Une majorité d’investisseurs souhaite être accompagnés pour investir utile.
Le rôle des labels
Pour 29 % des épargnants sondés, les labels peuvent être des gages de confiance, mais ils doivent surtout avoir un rôle pédagogique. Pour éclairer leur choix, les investisseurs peuvent notamment s’appuyer sur label ISR (2), lancé par Bercy en septembre 2015 et destiné à offrir une meilleure visibilité aux épargnants sur le secteur de l’investissement responsable. Actuellement, les 119 fonds ISR gèrent 22 milliards d’euros d’encours. La part des produits ISR représente 2% du patrimoine des ménages français. Ce label garantit que les fonds distingués favorisent le développement durable et est attribué à des fonds qui investissent dans des entreprises aux pratiques responsables en matière environnementale, sociétale et de bonne gouvernance. Il s’agit de fonds qui ont mis en place une méthodologie et des moyens d’analyse et qui prennent en compte les résultats de cette analyse dans la gestion de leur portefeuille. Ils pratiquent également des mesures d’impacts en fonction des objectifs d’environnement, de politique sociale et de gouvernance qui ont été fixés pour les entreprises qu’ils financent.
(1) Millenials ou génération Y, digital natives : personnes nées entre le début 1980 et le milieu des années 1990. Elles ont la particularité d’être nées et d’avoir été élevées avec le numérique.
(2) www.lelabelisr.fr, chiffres de novembre 2016
Alliant performance financière et impact positif, le secteur de la finance responsable séduit de plus en plus d’épargnants français.
Réaliser un investissement alliant performance financière et impact positif en matière d’environnement ou de société, c’est le pari ambitieux de la finance utile. Près de 4 Français sur 5 s’intéressent ou pourraient s’intéresser à des produits d’épargne utile d’après une étude réalisée par Patrimonia, la convention annuelle des professionnels du patrimoine en partenariat avec la société de gestion Sycomore Asset Management, société de gestion.
Utilité et rendement
Pour qu’un investissement dans une entreprise soit considéré comme utile, 71% des sondés considèrent qu’il doit avoir des effets positifs en termes d’impact environnemental de l’entreprise. Ils sont 65% à estimer nécessaire que cet investissement bénéficie au développement de l’entreprise, 63% à la société française et 54% à sa relation avec ses fournisseurs. Enfin, un épargnant sur trois attend qu’un investissement responsable lui permette d’obtenir un rendement de 3 à 6%. Et pour plus d’un Français sur deux, savoir qu’il investit dans la finance utile influencerait ses choix de placements.
Des placements plébiscités encore peu connus
26% des épargnants ont déjà réalisé des investissements utiles via des produits d’épargne (PEA, LDD, PEE, assurance-vie), 10% via leur banque (banque mutualiste, solidaire…) et 5% en investissant directement dans des entreprises responsables. Ils sont 13% à affirmer souhaiter le faire, avec un taux qui s’élève à près de 17% chez les Millennials (1). Seul bémol, la majorité des Français est peu familiarisée avec la notion de finance utile. D’ailleurs, parmi ceux qui n’ont jamais investi dans ce type de produits, ils sont 32 % à le justifier par leur méconnaissance de la possibilité de choisir des produits d’épargne utile. Une majorité d’investisseurs souhaite être accompagnés pour investir utile.
Le rôle des labels
Pour 29 % des épargnants sondés, les labels peuvent être des gages de confiance, mais ils doivent surtout avoir un rôle pédagogique. Pour éclairer leur choix, les investisseurs peuvent notamment s’appuyer sur label ISR (2), lancé par Bercy en septembre 2015 et destiné à offrir une meilleure visibilité aux épargnants sur le secteur de l’investissement responsable. Actuellement, les 119 fonds ISR gèrent 22 milliards d’euros d’encours. La part des produits ISR représente 2% du patrimoine des ménages français. Ce label garantit que les fonds distingués favorisent le développement durable et est attribué à des fonds qui investissent dans des entreprises aux pratiques responsables en matière environnementale, sociétale et de bonne gouvernance. Il s’agit de fonds qui ont mis en place une méthodologie et des moyens d’analyse et qui prennent en compte les résultats de cette analyse dans la gestion de leur portefeuille. Ils pratiquent également des mesures d’impacts en fonction des objectifs d’environnement, de politique sociale et de gouvernance qui ont été fixés pour les entreprises qu’ils financent.
(1) Millenials ou génération Y, digital natives : personnes nées entre le début 1980 et le milieu des années 1990. Elles ont la particularité d’être nées et d’avoir été élevées avec le numérique.
(2) www.lelabelisr.fr, chiffres de novembre 2016